Le collectif Figuerolles-Renouvier, nos actions, la chronologie

Avec la volonté d'agir dans la plus grande transparence, un réseau d'envoi de message par email, par affichage s'est mis en place. Toute réunion a été l'objet d'un compte-rendu, toute promesse de la mairie a été diffusée.

17 juin,

à 7h00, abattage des platanes boulevard Renouvier et boulevard Berthelot

à 18h00, réunion entre habitants au bar des Lilas

18 juin,

L'atelier de sculpture bvd Renouvier ouvre ses portes et propose aux passants de réaliser des arbres en carton en remplacement de ceux abattus.

du 18 au 20 juin

Des habitants du quartier réalisent des calicots pour afficher à leurs fenêtres et balcons, leur désarroi et leur colère.

21 juin

7h00, désouchage des arbres abattus

14h00, les habitants disponibles dans le quartier se rendent à la mairie pour avoir des informations sur ce qui se passe.

18h00, réunion entre les habitants du quartier pour effectuer un compte-rendu des informations entendues en mairie.

Il est décidé de demander à la mairie de venir au bar des Finances, le lendemain 18h00 pour diffuser plus largement les informations sur la transformation du quartier.

22 juin

La mairie informe le quartier sur les travaux à grands renforts de discours sur les principes généraux appliqués pour la mise en place du plan local de déplacement.

Les habitants se rendent compte des aberrations et incohérence du plan d'aménagement et décident d'oeuvrer eux-mêmes à étudier des propositions alternatives.

L'élu animateur de la réunion pour la mairie nous invite à constituer un groupe de travail et à remettre nos réflexions le 25 juin à 14h00. "Nous y discuterons de vos propositions", nous a-t-il dit.

23 juin

Nous récupérons, enfin, les plans des travaux. Cela nous permet de diffuser nous-mêmes l'information auprès des habitants qui n'ont pu être présent aux réunions avec la mairie.

du 24 juin à aujourd'hui

Occupation du trottoir, jonction entre la terrasse du bar des Lilas et du n²2 du bvd Renouvier afin d'imposer un moratoire sur la 3ème voie, le temps que nous réfléchissions nous-mêmes aux alternatives possibles.

L'occupation de ce trottoir est effectif jusqu'à ce jour. Les habitants occupent ce trottoir fermement et sans violence.

La mairie ne cherchant pas à envenimer la situation, aucune force de police n'a été appelé à ce jour pour nous évacuer.

du 25 au 28 juin

Les habitants s'emparent des plans de travaux et planchent sur les propositions alternatives. Cela avoutit à un cahier des charges. Voir article spécifique.

29 juin

10h00, La mairie nous ayant invité à remettre nos réflexions et négocier l'application des travaux à 14h00, nous levons un peu le pied et décidons de lever à 10h00 l'occupation du trottoir.

10h30, un engin de travaux publics, venu dont on ne sait où, commence à détruire les trottoirs en notre absence.

Des riverains alertés par le bruit et les vibrations sortent de chez eux et se placent spontanément devant l'engin pour le forcer à stopper le massacre.

14h00, une délégation de riverains se rendent à la maison de la démocratie afin d'honorer le RV donné par l'élu, adjoint au maire.

14h15, L'élu n'est pas là. Sa secrétaire nous informe qu'il ne viendra pas volontairement. 1er lapin de la journée.

14h30, Nous nous rendons alors en mairie pour rencontrer madame le maire. Nous sommes reçus dans le hall, sur le passage des Montpellierains venus solliciter les services d'état-civil de la mairie. Nous discutons dans le brouhaha et remettons nos propositions dans les mains du directeur adjoint du cabinet de madame le maire. Nous exprimons évidemment notre étonnement quant à la valeur accordée au RV par la mairie.

15h30, l'élu, notre interlocuteur, téléphone. Il prend acte que nous avons un AG de quartier le jour même à 18h00 et promet d'y être présent. Nous sommes naïfs, nous y avons cru.

18h00, l'élu téléphone et a un autre RV. Il a été obligé de choisir l'un de ses RV. Ce n'était pas le nôtre. 2ème lapin de la journée.

30 juin

L'élu nous rend visite à notre piquet de trottoir. Hors de question pour nous de céder si facilement face à l'autoritarisme.

C'est là que la fameuse phrase est proférée par l'élu : "Je représente l'interêt général alors que vous représentez vos intérêts particuliers".

Pas de chance pour lui, nous ne contestons pas la nécessité du plan local de développement. Nous contestons la non-application des principes de bon sens que la mairie elle-même a mise en avant. Sa phrase dans le quartier se transforme en "il représente ses intérêts politiques particuliers alors que nous sommes un collectif".

2 juillet

10h00, La mairie convoque la presse écrite, Midi Libre et l'Herault du jour, et nous demande d'être présent à une réunion à la maison de la démocratie (sic).

L'élu souhaite que nous signions un protocole d'accord. Un accord sur quoi ? Mystère. Mettant la charrue avant les boeux, l'élu souhaite une signature sur feuille blanche. Nous le lui objectons évidemment. Et nous lui proposons plutôt d'effectuer un compte-rendu sur les décisions prises par la mairie, objet de la réunion.

Grand prince, l'élu nous accorde cette faveur. Le compte-rendu sera rédigé par un personnel de mairie au fur et à mesure du déroulement de la réunion. Ce compte-rendu nous sera donné à la fin de la réunion en mains propres avec la presse pour témoin. Hélas, à ce jour, nous n'avons toujours pas ce compte-rendu.

18h00, nous organisons une réunion dite unitaire. Notre objectif est :

. d'avertir les habitants des quartiers périphériques à l'écusson des travaux à venir

. fédérer nos forces afin de faire entendre raison à la mairie.

3 juillet

11h00, une balade à vélo est organisé dans le quartier. Cette randonnée a pour objectif de découvrir la nouvelle autoroute urbaine intra-Montpellier; de montrer les points noirs de l'articulation du plan de circulation et pointer l'errance des services de la mairie.

5 juillet

7h30, le piquet de trottoir continue

tous les lundis de juillet et août

18h00, AG, place Chaptal pour décider des suites et actions  à mener.

6 juillet

9h00, la mairie envoie la police pour évacuer le piquet qui tient le trottoir depuis 3 semaines. La période de non-concertation est terminée pour la mairie.

3 août

10h00 place Chaptal, plantation d'un arbre sur l'emplacement d'un platane abattu pour rien puisque les travaux sont abandonnés à cet endroit là.

4 septembre

Vélorution sur l'anneau de circulation urbain. Nous partirons à la rencontre des habitants des quartiers subissant la politique du bulldozer de la mairie.

Revu le 28 juillet 2010.